Sept soldats tchadiens ont perdu la vie dans une attaque perpétrée à l’aide d’un engin explosif lors d’une patrouille dans l’ouest du pays, près du lac Tchad.
Selon les autorités tchadiennes, qui ont confirmé les décès des soldats, les extrémistes de Boko Haram seraient à l’origine de cette tragédie. Un groupe terroriste très actif dans la région depuis plusieurs années.
Cette bande armée née au Nigeria pour s’opposer à l’éducation occidentale et instaurer la loi islamique, s’est depuis étendue en Afrique de l’Ouest notamment les pays sahéliens semant la terreur et causant de nombreuses pertes en vies humaines et des millions de déplacés.
Cette attaque survient après une période relativement calme, marquée par une opération militaire réussie en 2020 visant à éradiquer les bases de Boko Haram dans la région du lac Tchad. Des signes de normalisation étaient apparus, avec la réouverture d’écoles, de mosquées et d’églises, ainsi que le retour des organisations humanitaires.
Cependant, cette résurgence de la violence soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la stabilité régionale, notamment à l’approche des élections présidentielles au Tchad dont le premier tour est prévu pour le 6 mai prochain.
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