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France – USA : « Il nous faut savoir redevenir frères d’armes », Emmanuel Macron à Joe Biden

Le chef de l’État français a entrepris une visite d’État, mardi 29 novembre, à Washington. Avec la Marseillaise, Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont été reçus en grande pompe à la Maison-Blanche par le président américain. Joe Biden a salué, en français, les valeurs de « liberté, égalité et fraternité » en accueillant en grande pompe à la Maison-Blanche le président Emmanuel Macron. Les deux pays « sont les alliés les plus solides car cette amitié est enracinée à travers les siècles », a affirmé Emmanuel Macron.

Cette visite d’Etat, est la deuxième d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis et va se terminer par un dîner avec Joe Biden à la Maison Blanche, jeudi 1er décembre. Mais elle intervient dans un contexte largement différent de celui de la précédente qui remonte à 2018. Outre la personnalité du président américain, nettement plus classique que celle de son prédécesseur, le monde a beaucoup changé en quatre ans. Les tensions économiques déclenchées par la pandémie et la grande rivalité stratégique entre les États-Unis et la Chine ont fait passer au second plan les questions de terrorisme, le Moyen-Orient et le dossier du nucléaire iranien, aujourd’hui dans l’impasse. Mais, surtout, la guerre en Ukraine et ses conséquences économiques et stratégiques ont eu une influence considérable sur les relations transatlantiques.

Le soutien des USA à la France et à l’Europe est presque indispensable dans le contexte actuel. Pour cela le président Emmanuel Macron a estimé ce jeudi 1er décembre que la France et les États-Unis devaient « redevenir frères d’armes », face à la guerre en Ukraine et aux « crises multiples ».

Emmanuel Macron s’est notamment donné pour objectif de « resynchroniser » les agendas de Washington et de l’Europe. Aux yeux de l’Elysée, l’Europe souffre plus que les Etats-Unis des conséquences liées aux sanctions imposées à la Russie. La hausse des prix de l’énergie y est plus importante qu’outre-Atlantique et Paris enrage qu’elle s’accompagne de la délocalisation d’industries appâtées par les généreuses subventions versées par l’administration américaine en vertu de la loi sur la réduction de l’inflation.

« Les États-Unis ne pourraient pas demander de meilleur partenaire avec qui travailler que la France », a affirmé le président américain lors d’une brève déclaration aux côtés du président français, en soulignant que l’alliance avec la France demeurait « essentielle » à la stabilité dans le monde.

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