13 ans après le premier opus qui avait battu le record du box-office mondial, ‘Avatar : la voie de l’eau’ revient au cinéma ce 15 décembre à Dakar avec un casting de qualité où on retrouve les acteurs du premier volet (Sam Worthington, Zoe Saldana, Kate Winslet, ou encore Sigourney Weaver) et recentre la narration autour de la famille et de la survie d’une espèce menacée par l’homme. Le film événement très attendu en cette fin d’année avait engrangé trois milliards de dollars de recettes et les problématiques qu’il traitait semblent encore plus réelles.
“Tout ce que l’on montre dans le film existe sur terre : partout, dans le monde, les peuples indigènes sont sous pression, les terres sur lesquelles ils vivent sont captées par des industries polluantes ou victimes de la déforestation. C’est le cas au Brésil, où l’on coupe des arbres pour planter du soja que mangeront des bovins. On perd toute cette richesse culturelle, cette biodiversité, pour quoi ? Une vache de plus ? C’est aberrant”, a déclaré James Cameron, réalisateur du film.
Le film avait redessiné l’industrie cinématographique sous plusieurs aspects et repoussé les limites de la technique en 3D. Avec un message fort pour la protection des peuples et des ressources naturelles, Avatar se veut avant-gardiste. “Avatar attire les gens avec l’histoire, la beauté des images, l’action et l’aventure et au passage vous invite à réfléchir sur votre mode de vie”, a ajouté le réalisateur.
Née de l’imaginaire du réalisateur de Titanic lorsqu’il avait 19 ans, Avatar a été pensé pour bousculer les codes du cinéma dans ses aspects techniques et son univers où la nature occupe une place centrale. Ce second volet est un film sur la mer et son importance dans l’équilibre de la nature et de la place qu’ont les océans dans l’écosystème. Et alors que les héros, des humanoïdes à la peau bleue vivent en parfaite harmonie et en symbiose avec la nature, l’homme est dépeint comme le destructeur de cette nature par cupidité. Une situation qui peut être posée dans le monde réel.
Tout comme le premier volet, “Avatar : la voie de l’eau” délivre un message écologique en 3D avec des prouesses aussi bien techniques qu’humaines. Le réalisateur espère que le film remportera un large succès auprès du public et lui permettra de concevoir la suite de l’aventure, à savoir trois autres volets de l’univers Avatar. Alors que le succès du premier film était une surprise mondiale, ce deuxième volet est très attendu et est déjà nominé aux Golden Globes.
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