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Conflit russo-ukrainien : Macron se rend en Chine pour dissuader d’éventuel soutien militaire à la Russie

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Emmanuel Macron se rend en Chine du 5 au 8 avril. Cette visite va être l’occasion pour le chef de l’État français de « travailler » avec Xi Jinping « dans le sens d’un retour de la paix », avait déclaré l’Elysée.

Mais il en profitera aussi pour rappeler qu’un soutien militaire à Moscou serait « une décision funeste » qui aurait « un effet stratégique majeur sur le conflit », a estimé l’Elysée vendredi 31 mars. Le président de la République veut également, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui l’accompagnera, « identifier un chemin à moyen terme pour une issue au conflit ».

Un an après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, les autorités chinoises ont rendu public, vendredi 24 février, un document résumant « la position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne ».

Les États-Unis affirment que des entreprises chinoises ont déjà fourni un « soutien non létal » à la Russie, et qu’ils disposent de nouvelles informations suggérant que Pékin pourrait fournir un « soutien létal ». Information que la Chine a démenti. Washington a averti qu’une telle escalade aurait de « graves conséquences » pour la Chine.

Maria Shagina, experte en sanctions économiques à l’Institut international d’études stratégiques, affirme que la Chine n’a pas ouvertement fourni d’armes à la Russie, mais qu’elle pourrait lui vendre secrètement des produits de haute technologie pouvant être utilisés à des fins militaires.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko, proche allié de la Russie, a appelé vendredi à une « trêve » en Ukraine et à des pourparlers « sans conditions préalables » entre Moscou et Kiev. « Il faut s’arrêter maintenant, avant que ne commence l’escalade. Je prends le risque de suggérer une cessation des hostilités ». Le Kremlin a immédiatement réagi en assurant que concernant l’Ukraine, « L’opération militaire spéciale se poursuit, puisque c’est le seul moyen d’atteindre les objectifs fixés par notre pays aujourd’hui », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

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