Dans la nuit de mardi à mercredi, des affrontements entre policiers israéliens et fidèles palestiniens se sont produits sur l’esplanade de la Mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Ils ont conduit à l’arrestation de plus de 350 personnes selon les forces de l’ordre israéliennes. Une attaque condamnée par la communauté internationale.
Le chef de l’ONU s’est dit « choqué et consterné » par les « violences et coups » des forces de sécurité israéliennes, d’après son porte-parole, Stéphane Dujarric. Et la Maison Blanche s’est dite « extrêmement préoccupée », elle a appelé « toutes les parties à éviter une escalade supplémentaire » de la violence.
Les vidéos qui ont fait le tour des réseaux sociaux montrent des forces israéliennes interrompant une prière en plein mois de ramadan et assénant des coups à des fidèles dans la Mosquée. Selon la police israélienne, « des dizaines de hors-la-loi, certains masqués, ont tiré des feux d’artifice et des pierres ».
Le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein al-Cheikh, a jugé que “le niveau de brutalité de la police israélienne nécessitait une action urgente palestinienne, arabe et internationale”.
Le Maroc a également dénoncé ce qu’il a qualifié d' »agression et la terreur des fidèles en plein mois sacré du Ramadan » et appelé au respect du statut juridique, religieux et historique de Jérusalem et des Lieux Saints.
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