La dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a débuté ce mardi 28 mars dans plusieurs villes en France. Avec un dispositif de 13 000 policiers et gendarmes qui seront déployés, dont 5 500 à Paris, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se prépare à toute éventualité.
Les précédentes journées de mobilisation se sont accompagnées d’incidents violents avec des centaines d’interpellations et de blessés. Emmanuel Macron a d’ailleurs condamné les violences de manière très ferme. Le chef de l’Etat français a assuré ce lundi vouloir « continuer à tendre la main » aux syndicats, sans toutefois remettre en cause le projet phare de son quinquennat. Alors que les syndicalistes se mobilisent de nouveau et ne comptent pas quitter la rue tant que le gouvernement ne mettra pas de côté cette réforme.
De l’autre côté, la Première ministre Élisabeth Borne a ouvert, ce lundi 27 mars, des consultations sur trois semaines avec les parlementaires, les partis politiques, les représentants d’élus locaux et les partenaires sociaux s’ils le souhaitent pour tenter de trouver une entente.
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