L’ONG Amnesty international a publié mercredi 24 avril, son rapport annuel qui évalue la situation des droits humains dans tous les pays du monde au cours de l’année 2023. Concernant le Sénégal, le tableau peint par l’organisation est assez sombre.
Dans un contexte de préparation d’élection présidentielle, Amnesty International note plusieurs arrestations avec notamment des journalistes, des militants surtout en lien avec le parti Pastef et des organisations de la société civile, avec un “usage excessif” de la force par les forces de défense et de sécurité souligne le directeur exécutif de l’ONG au Sénégal.
« Il y a eu jusqu’au mois de février 2024, on a eu quatre morts à la suite des manifestations liées au report des élections. On peut dire qu’il y a eu plus de 60 personnes qui ont quand même perdu la vie pendant les manifestations au Sénégal du fait de l’usage excessif de la force par la police et la gendarmerie », note Seydi Gassama.
Entre janvier et octobre, souligne le document, plus d’un millier de personnes ont été arrêtées et placées en détention, principalement en raison de leur participation à des manifestations ou de leur lien présumé avec le Pastef.
L’ONG relève également dans son rapport la restriction de l’accès à internet, et l’inaccessibilité du réseau social TikTok au lendemain des évènements de juin 2023. Mais également, la coupure du signal de Walf TV, sans préavis par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique pendant cette même période.
Commentaires