Dimanche soir, la police nationale s’est adressée à la presse pour faire le bilan des manifestations qui ont secoué le pays ces derniers jours.
Après avoir déploré les pertes en vies humaines, 16 selon le ministère de l’intérieur, et les nombreux blessés lors des manifestations, le directeur de la sécurité publique Ibrahima Diop renseigne que 500 individus armés et dangereux ont été arrêtés. Selon lui, certains d’entre eux avaient des « cocktails molotov, armes blanches, des armes à feu de gros calibres ».
Lors de cette sortie médiatique, les hommes en bleu ont présenté des vidéos devant la presse montrant des hommes armées, identifiés comme « des manifestants violents qui ne cherchent pas à exprimer leurs opinions, mais plutôt engagés dans des activités subversives », déclare le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop.
Le Pastef, parti d’Ousmane Sonko, a soutenu une autre version indiquant la présence de « nervis » et de « milices privés » opérant aux côtés des forces de l’ordre pour « commettre des exactions sur des populations civiles sans défense ».
Le ministre de la justice a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour situer les responsabilités sur les pertes en vie humaine et les saccages de biens publics comme privés.
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