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 Le programme EWASME veut contribuer à l’autonomisation des rizicultrices du Sénégal, du Niger, de la Sierra Leone et de la Guinée

Contribuer à l’amélioration de la chaine de valeur dans la production de riz en Afrique, tel est l’objectif de cet Atelier régional de lancement du programme d’autonomisation des petites et moyennes entreprises des femmes ouest africaine dans la chaîne de valeur du riz (EWASME) qui s’est tenu ce jeudi 7 décembre à Dakar.

Un programme d’autonomisation initié par la Banque Islamique de développement pour améliorer et développer les capacités des PMEs détenues et gérées par les femmes engagées dans les activités de post production du riz au Sénégal, au Niger, en Sierra Leone et en Guinée.

Pour Abdallah Sow, responsable des opérations pays de la Banque Islamique de développement au Sénégal, cette filière révèle d’une importance capitale pour les pays subsahariens en quête d’autosuffisance et de sécurité alimentaire.

« Le riz est l’une des cultures vivrières les plus importantes d’Afrique subsaharienne pour la sécurité alimentaire et l’activité économique, et la participation des femmes dans cette industrie est vitale mais limitée », a-t-il fait savoir.

Il souligne : « bien que l’implication des femmes dans l’industrie du riz soit vitale, leurs revenus restent faibles par rapport à ceux des hommes, ce qui réduit leur efficacité en tant qu’acteurs de la chaîne de valeur et, par conséquent, l’efficacité de la chaine de valeur du riz dans son ensemble ».

Financé à hauteur de 11,25 millions de dollars américains, ce programme contribuera au renforcement des capacités en matière de post-production et d’activités commerciales combinées à l’octroi de subventions, à l’amélioration de l’accès aux marchés et à la création d’un environnement favorable grâce aux réformes juridiques et réglementaires pour soutenir l’esprit d’entrepreneuriat des femmes dans les pays ciblés.

Selon Papa Malick Ndao, représentant le Ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire du Sénégal, « la problématique de la sécurité alimentaire est fortement dominée par le riz tant au Sénégal que dans les 3 autres pays concernés par ce projet.  A l’en croire, l’approvisionnement de ce produit, en dépit des efforts fournis, reste dominé par le riz importé qui inonde le marché faute des capacités concurrentielles des producteurs locaux mais également du faible financement de la chaine des valeurs ».

Poursuivant, M. Ndao a salué ce programme qui s’oriente dans le même sens que la Stratégie nationale de Souveraineté alimentaire (SAS) du Sénégal avant d’assurer, au nom du ministre de l’agriculture, la disponibilité du gouvernement à œuvrer à l’atteinte des objectifs de ce programme.

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