Sans surprise, les candidats recalés à l’élection présidentielle pour défaut de parrainage appelés ‘’candidats spoliés’’ ont demandé la reprise du processus électoral. D’après l’agence de presse sénégalaise (APS), ils l’ont exprimé au dialogue national estimant que cette reprise permettra de ‘’réparer des injustices’’ gage d’une élection ‘’inclusive’’ et ‘’transparente’’.
« On doit reprendre le processus électoral dans les plus brefs délais’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam, s’exprimant au nom du candidat Karim Wade, lors de l’ouverture du dialogue national. Selon lui il faut reprendre le processus électoral suspendu siné dié dans les plus brefs délais.
Pour le député du Part démocratique sénégalais (PDS) Mamadou Lamine Thiam, il est possible de reprendre le processus et d’arriver à ce que l’élection se tienne ‘’d’ici au mois de mai’’. ‘’On peut le faire dans le cadre de la légalité’’, a-t-il assuré en invoquant le code électoral.
‘’Il y a des délais dans lesquels on doit organiser des élections’’, a insisté M. Thiam, laissant entendre que l’élection présidentielle ne peut être organisée d’ici au 2 avril prochain, date de la fin du mandat de Macky Sall, qui a déclaré ne pas vouloir être candidat au scrutin à venir.
De même pour Alioune Sarr, présentant un candidat ‘’spolié’’. C’est ‘’inacceptable’’ que des candidats soient écartés simplement parce que les clés USB contenant leurs parrainages n’étaient pas exploitables.
Même ordre d’idée pour le député Cheikh Abdou Bara Mbacké, candidat se trouvant dans le même camp de réclamer avec insistance la reprise du processus électoral soulignant que ‘’plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés.
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