« Nous demandons la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril. C’est bien possible. Si nous nous entendons ».
« Nous voulons la poursuite du processus électoral. Il peut arriver qu’il y ait des erreurs dans le processus, mais ces erreurs ne doivent pas remettre en cause ce qui a déjà été fait. C’est pour cela que nous demandons que le processus soit poursuivi » Tel a été la position affirmée de l’Eglise catholique du Sénégal représentée par le président du Conseil national du laïcat, Philipe Tine. Il intervenait au dialogue national qui s’est ouvert hier lundi sous l’initiative du Président de la République.
« Si nous sommes les premiers à cracher sur le Conseil constitutionnel, nous ne serons pas surpris que certains, qui appartiennent à d’autres sphères, crachent sur nos institutions ou les insultent », a-t-il déclaré.
Cette assise nationale sollicitée par le chef de l’Etat vise à trouver un consensus au tour de la nouvelle date pour la tenue de la présidentielle après l’annulation du décret présidentiel fixant une nouvelle date au 15 décembre par le conseil constitutionnel.
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