Les États-Unis se tiennent aux côtés des plus de 200 millions de survivantes de mutilations génitales féminines et d’excision (MGF/E) dans le monde pour affirmer leur « tolérance zéro » à l’égard de cette pratique, rapporte un communiqué du Département d’Etat américain.
« Nous nous opposons résolument à la pratique des MGF/E en tant que forme de violence basée sur le genre et de violation des droits humains qui menace la vie et l’avenir des filles et des jeunes femmes dans près de 30 pays à travers le monde, y compris les États-Unis. Les femmes et les filles dans toute leur diversité méritent de vivre à l’abri de la violence basée sur le genre et de faire leurs propres choix concernant leur corps, leur vie et leur avenir », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Selon lui, sans une action significative et rapide, les pays à niveaux constamment élevés de MGF/E n’atteindront pas l’objectif mondial d’élimination qui fait partie des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. « Les États-Unis sont fiers de continuer à soutenir les programmes mondiaux visant à mettre fin à ces violences, notamment par une contribution annuelle de 5 millions de dollars au Programme conjoint UNFPA-UNICEF de lutte contre les mutilations génitales féminines », a ajouté Blinken.
Conformément à la mise à jour de 2022 de la Stratégie des États-Unis pour prévenir et répondre à la violence basée sur le genre dans le monde, Blinken soutient que les États-Unis continueront à travailler pour éliminer les MGF/E où qu’elles se produisent, en partenariat avec des survivantes, des organisations locales de femmes et des groupes et réseaux de jeunes.
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