En Guinée équatoriale, la campagne présidentielle débute ce jeudi 3 novembre. Le gouvernement américain à travers un communiqué « appelle le gouvernement de la Guinée équatoriale à honorer ses engagements internationaux et ses principes constitutionnels en soutenant un vote libre et équitable », souligne la note.
Deux opposants, Buenaventura Monsuy Asumu et Andrés Esono Ondo, ont été autorisés à participer face au président sortant, Teodoro Obiang, qui a officialisé sa candidature en septembre. Les États-Unis se disent « préoccupés par les informations faisant état d’arrestations et de harcèlement de membres de l’opposition et de la société civile, et nous exhortons le gouvernement à permettre à ses citoyens d’exprimer librement et en toute confiance leurs préférences dans les urnes », dans le même communiqué.
Amnesty International dénonce un climat de violence systématique dans le pays. À moins d’un mois de l’élection, 31 personnes sont détenues. Elles ont été arrêtées lors d’un rassemblement tenu à Malabo au siège du parti d’opposition Ciudadanos por la inovacion.
Au pouvoir depuis 43 ans, Teodoro Obiang Nguema a levé l’âge plafond fixé à 75 ans par la Constitution pour pouvoir gouverner. À 80 ans, sa candidature est alors légale pour un sixième mandat consécutif. Alors que Obiang vise sa réélection, les USA exhortent le pays à « cultiver une société plus inclusive, pacifique et démocratique en garantissant l’expression de diverses perspectives politiques, un processus de vote libre et équitable et la protection des droits humains de tous les individus », précise l’information.
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