Le président de la FIFA Gianni Infantino a été reconduit à la tête de l’instance dirigeante du football mondial. Seul candidat en lice, il a été réélu par acclamation comme le précise les textes de la FIFA. Le vote, auquel ont pris part les délégués des 211 fédérations membres, s’est tenu lors du congrès annuel de la FIFA qui s’est ouvert ce jeudi à Kigali.
Président de la FIFA depuis 2016, à la suite de l’éviction de Sepp Blatter pour une affaire de paiement douteux, Gianni Infatino s’assure un nouveau bail de 4 ans, donc jusqu’en 2027. Même si les statuts de l’organisation de Zurich prévoient désormais trois mandats de quatre ans au maximum, l’italo-suisse a déjà préparé le terrain pour rester jusqu’en 2031, déclarant mi-décembre qu’il était « toujours dans son premier mandat », puisque son bail 2016-2019 était incomplet.
Cependant il peut présenter un bilan solide lors de ses deux premiers mandats. À son arrivée, la FIFA voyait son image écornée par des scandales financiers liant notamment l’ancien président Sepp Blatter. Infantino a réussi à redresser la barre. Il peut afficher un bilan financier solide, avec une hausse de 18 % des revenus et de 45 % des réserves sur le cycle 2019-2022 par rapport au précédent, qui permet à la FIFA d’augmenter encore ses subventions aux confédérations et fédérations, soit la clé de son système distributif comme de son système électoral.
Il est aussi à l’initiative du passage de la Coupe du monde masculine de 32 à 48 équipes à partir de l’édition 2026 partagée entre États-Unis, Canada et Mexique, décidé en 2017 et dont le format a été fixé mardi.
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