Alors que les européennes pointent à l’horizon, un nouveau scandale d’espionnage a éclaté lundi au sein du parlement européen. L’eurodéputé Maximilian Krah du parti d’extrême-droite allemande AfD, est soupçonné d’avoir fournir des informations à la chine.
L’eurodéputé incriminé est un attaché parlementaire et membre de la commission du Commerce international du Parlement européen. Il est tête de liste de l’AfD pour les élections du 9 juin.
Selon les enquêteurs allemands, l’assistant parlementaire a fourni à la Chine des informations sur des négociations au sein du Parlement européen. L’eurodéputé accusé « avait transmis en janvier 2024 à plusieurs reprises des informations sur les négociations et les décisions du Parlement européen à son client » à en croire un communiqué du parquet.
Cette nouvelle affaire de corruption et d’ingérence étrangère qui secoue le Parlement européen n’est pas la première du genre. Il survient après plusieurs autres histoires de corruption notamment le Qatargate et le Russiagate où des parlementaires européens, incriminés par la justice belge, sont accusés d’avoir été rémunérés par le Qatar et la Russie contre des informations.
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