“À gauche, des enfants représentent les générations futures, qui vont respecter les libertés de chaque pays. Au milieu, on voit deux mains entrelacées, ce sont le Kenya et l’Ukraine qui s’entraident. En dessous, une chaîne brisée symbolise la fin du colonialisme. Enfin, la dernière représente nos intérêts commerciaux”.
Ce sont là les explications données par l’artiste ukrainienne Nikita Kravtsov, elle a participé à l’élaboration d’une fresque murale composé de trois fresques de 3 fois 280 mètres carrés de dessin à Nairobi. Ce projet rejoint l’initiative “The Wall”, un projet de fresques murales peintes dans différentes villes (Berlin, Vienne, Bruxelles et Marseille) pour sensibiliser sur le conflit en Ukraine.
Au Kenya, le projet est déroulé par l’institut ukrainien en partenariat avec l’ambassade ukrainienne à Nairobi et réunit des artistes des deux pays. “On essaye de construire une relation avec le Kenya alors que la Russie tente d’imposer ses discours en Afrique pour gagner des soutiens. Je ne pense pas que l’on puisse renverser l’opinion d’une société avec une fresque, mais l’idée, c’est d’encourager un dialogue”, a déclaré Katya Taylor, coordinatrice du projet.
Pour l’artiste kényan Mohamed Kartar, “c’est une opportunité de sensibiliser les Kényans” et de partager de l’expérience et de techniques entre artistes.
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