Culture

« La Perpétuation du bien » de Rennie Yotova, une ode à l’humanité

Fruit de l’amour qu’elle porte au Sénégal après environ deux ans passés au pays de la Téranga, l’ouvrage « La Perpétuation du bien » de Rennie Yotova est une ode à l’humanité et au dialogue multiculturel, multilinguistique.

Docteure ès lettres de l’Université de Sofia, et Haut fonctionnaire international en poste à Sofia, Bucarest et Dakar, Rennie Yotova a procédé au lancement de son recueil de poèmes, mardi 21 mars 2023, au Musée des civilisations noires de Dakar, en présence de plusieurs acteurs du monde de la culture (Abdoulaye Racine Senghor, PCA du musée des civilisations noires), universitaires (Penda Mbow) etc.

L’ouvrage a été écrit en neuf mois, entre le Sénégal et la Bulgarie, « sous l’impulsion vitale de la joie et de l’urgence de capter les instantanés d’un vécu qui voulait faire face à l’intranquillité du monde », explique Abdoulaye Racine Senghor qui a présenté le livre.

Le livre évoque les thèmes de la fraternité, de la résilience des femmes, du dialogue multiculturel, multilinguistique. « C’est un livre qui fait des ponts entre la Bulgarie, pays de ma naissance, et le Sénégal », a dit l’auteure. « Mon message est que l’humanité a toujours beaucoup de force pour perpétuer le bien et d’établir un dialogue entre les cultures », a-t-elle dit.

« La Perpétuation du bien » de Rennie Yotova illustré par les œuvres de l’artiste peintre sénégalais Momar Seck est aussi un métissage des arts, entre poésie et peinture. Des œuvres créées séparément et qui se sont rencontrées dans un dialogue fécond pour confirmer la force du « Nio far ! » sénégalais dans la certitude de la fraternité qui contribue à perpétuer le Bien sur toute l’étendue du monde, souligne l’auteure.

L’ouvrage a aussi une mission : « C’est la culture au service de l’éducation », dit Rennie Yotova. En effet, annonce-t-elle, les ventes serviront à acheter des kits scolaires en soutien aux enfants. « Chaque livre vendu équivaut à un kit scolaire. Ces kits seront distribués à des enfants issus de familles démunies », assure Mme Yotova.

Ces dons, pour elle, c’est une façon de montrer que la culture peut accomplir également une mission sociale très importante.

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