Pour cette présidentielle, Idrissa Seck sera encore de la partie. Comme ce fut le cas en 2007, en 2012 et en 2019. À 64 ans, il est le seul rescapé parmi les 5 candidats qui s’étaient présentés lors des dernières élections présidentielles.
Mais cette année, l’ancien maire de Thies semble avoir adopté une nouvelle stratégie. Loin de la scène médiatique avant le début de la campagne, Idrissa Seck semblait avoir adopté la stratégie du silence.
D’ailleurs pour cette campagne, il a troqué ses cortèges bondés de voitures de luxe accompagnés d’une foule remplie de personnes habillées en Orange (la couleur de son parti Rewmi), pour des meetings plus sobres voire des visites de proximité.
L’ancien premier ministre, qui régnait en maitre à Thiès semble avoir perdu de sa superbe, lui qui avait fini deuxième derrière Macky Sall en 2019 avec 20,51 % des voix. Quelques mois après ce score honorable, mais peu pour inquiéter le Président Sall, il rejoint la coalition Benno Bokk Yakaar et est nommé à la tête Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Mais à l’approche de la Présidentielle, Idy quitte le navire Benno et s’engage à nouveau dans la course pour le fauteuil présidentiel. Ultime chance pour lui de le conquérir ? L’ancien ministre du Commerce sous Diouf ne voit pas les choses de cet œil. Invité dans l’émission quartier général sur la TFM lundi soir, il a déclaré ceci :
« La Constitution limite l’âge pour se présenter à la présidence à 75 ans. J’ai peut-être encore la possibilité de participer à deux autres élections ». Avant de faire un appel du pied à ses anciens compagnons du Parti démocratique sénégalais. « Le PDS a un candidat, il s’appelle Idrissa Seck. Toute la famille libérale doit soutenir le candidat libéral dans la course », espère-t-il.
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