Le gouvernement régional du Tigré a proposé l’ouverture d’un processus de paix sous les auspices de l’Union africaine à l’occasion de la nouvelle année du calendrier éthiopien le dimanche 11 septembre.
Le gouvernement a évoqué d’abord l’idée d’une trêve, puis « la finalisation d’un cessez-le-feu global négocié », et enfin « un dialogue politique inclusif pour résoudre les problèmes qui sous-tendent le conflit actuel ».
Cette annonce survient alors que des contacts discrets ont eu lieu ces derniers jours entre les belligérants, à Djibouti. Cette décision est un pas vers la paix dans cette région après la reprise des hostilités fin août.
Plusieurs voix ont déjà réagi face à cette annonce. Josep Borrell a fait savoir que « cette opportunité devait être saisie par tous. Maintenant. » Et le président de la Commission de l’UA a « salué l’engagement » des Tigréens et parle d’un « développement positif ».
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