Leur client acquitté des accusions de viols et de menaces de mort, objet de la plainte d’Adji Sarr, les avocats du leader de Pastef, Ousmane Sonko, ont annoncé des poursuites contre la partie civile. En effet, Sonko qui écope de 2 ans de prison ferme a été condamné non pas pour deux infractions susmentionnées mais pour corruption de la jeunesse par la chambre criminelle.
Une décision incompréhensible aux yeux de beaucoup de Sénégalais. Si l’un des avocats de la plaignante, en l’occurrence Me El Hadji Diouf, évoque une « requalification des faits » par le tribunal, les avocats d’Ousmane Sonko ont mis en exergue le fait que leur client a été acquitté des accusations de viols et menaces de mort.
« Pendant deux ans, on nous a vendu un dossier de viol, on nous a vendu un dossier au terme duquel on disait qu’une fille fragile a été violée sous la contrainte et avec des armes. Aujourd’hui la justice a dit que ce n’était pas vrai », a dit un des avocats de Sonko, Me Bamba Cissé au sortir du tribunal. « Nous avons toujours dit qu’Ousmane Sonko était victime d’un complot, d’une conspiration et qu’il n’a jamais violé. Sur ce point, la justice nous a donné raison », a-t-il renchéri.
« Il faut que ceux qui sont derrière cette affaire rendent compte »
Le pool d’avocats du leader de Pastef avait déjà déposé une plainte devant le doyen des juges pour complot, association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire dite « Sweet beauty ».
« J’espère que la plainte sera traitée parce que dès lors qu’on considère que Sonko n’a pas violé Adji Sarr, il est clair qu’il y a eu conspiration dans cette affaire. Et il faut que ceux qui sont derrière cette affaire rendent compte. Car il y a eu beaucoup de pertes en vies humaines et beaucoup de dégâts matériels », a réclamé Me Cissé.
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