Pascaline Bongo, fille ainée de l’ancien président Omar Bongo, a été acquittée lundi des charges de corruption qui pesaient contre elle. Le verdict a été prononcé par le tribunal correctionnel de Paris.
Elle était soupçonnée d’avoir encaissé une somme de 8 millions de d’Euros de pot de vin afin d’attribuer des marchés publics à la société française d’ingénierie Egis. Elle a été blanchie aux côtés de supposés complices dont trois de ses anciens cadres, ainsi que de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier.
A l’issue du procès, l’ancienne Ministre des Affaires étrangères du Gabon a donc été relaxée pour insuffisance de preuves. De plus, le tribunal a estimé que la position qu’elle occupait ne pouvait pas lui permettre une telle forfaiture.
La sœur du président déchu Ali Bongo était au cœur d’un feuilleton judiciaire dans lequel le parquet avait requis une condamnation de deux à trois de prison avec sursis assorti de 50 000 à 150 000 euros d’amendes pour les personnes physiques et 750 000 euros d’amende pour l’entreprise française.
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