Johannesburg va accueillir, du 22 au 24 aout, le 15e sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).
Si Lula, Narendra Modi et Xi Jinping seront présents autour du président sud-africain, Cyril Ramaphosa, Vladimir Poutine lui manquera à l’appel. Le président Russe est sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la CPI, ce qui aurait obligé l’Afrique du Sud à l’arrêter dès son arrivée sur le territoire. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Lors de ce sommet, la question de l’élargissement du ‘’club des cinq’’ sera un des axes majeurs de discussion. 67 pays ont été invités par Pretoria pour assister à l’ouverture et à certains événements du sommet, 23 se sont officiellement portés candidats pour rejoindre le groupe, séduits par le désalignement économique et politique proposé par les BRICS. Parmi eux le Sénégal, le Maroc, l’Iran, l’Arabie Saoudite, l’Éthiopie, les Comores ou encore la République démocratique du Congo.
Cette volonté d’élargissement n’est pas nouvelle pour cette organisation qui comptait à l’origine 4 membres seulement, avant l’intégration de l’Afrique du Sud en 2011. Aujourd’hui ces 5 pays pèsent lourd dans l’économie mondiale : plus de 42 % de la population mondiale, 23 % du produit intérieur brut mondial et 18 % du commerce international.
Mais l’ajout potentiel de membres parmi les nouvelles demandes, ce qui donnerait un BRICS+, pourrait restructurer le paysage économique mondial et changer la dynamique du groupe ainsi l’équilibre entre les États membres quand on sait que la Chine a un PIB deux fois supérieur à celui des quatre autres pays des BRICS réunis.
Commentaires