La valse des candidats au conseil constitutionnel a débuté au cours de cette semaine pour le dépôt de leurs dossiers de candidature. L’absent le plus présent reste le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko, radié des listes électorales et empêché de retirer ses fiches de parrainage.
Les avocats de l’opposant sénégalais ont affirmé vendredi 22 décembre qu’il déposera quand même sa candidature pour le scrutin de février 2024 devant le Conseil constitutionnel du Sénégal, malgré, selon eux, une volonté de l' »écarter » de la part de l’Etat.
« Ousmane Sonko va déposer sa candidature au Conseil constitutionnel, qui est habilité à juger de sa candidature », a affirmé l’un de ses avocats, Saïd Larifou, lors d’une conférence de presse à Paris, cité par l’AFP et France 24. « On est certain que la candidature sera déposée et validée. Le Conseil constitutionnel est un organe juridictionnel et non politique », a-t-il poursuivi.
L’opposant a bénéficié de deux décisions de justice ordonnant sa réintégration sur les listes électorales, mais son mandataire et ses avocats ont fait face à plusieurs refus de la part de la DGE de délivrer des fiches de parrainage à M. Sonko.
Pour rappel, les candidats engagés dans la présidentielle ont jusqu’au 26 décembre pour déposer leurs dossiers de candidature.
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