La chanteuse française d’origine malienne Aya Nakamura a sorti son quatrième album ce vendredi 27 janvier. Intitulé “DNK”, acronyme de son nom de famille ‘Dianoko’, l’album composé de 15 titres est un peu plus personnel sans trahir le style musical de l’artiste. « Quand j’ai fait cet album, je me sentais plus Aya Dianoko que Aya Nakamura dans la vie réelle », a dit l’interprète de ‘Djadja’.
“J’ai l’impression que ma chanson évolue à chaque fois et dans cet album, ça se ressent, chaque chanson part d’abord d’un sentiment, que ce soit la tristesse, l’amour, la folie ou la mélancolie”, a-t-elle ajouté. « Dès le départ, j’ai incarné la ‘queen’, la femme forte qui domine et qui contrôle les hommes, et les gens ont tout simplement oublié que j’étais aussi une femme sensible, avec ses craintes et ses peines, alors je voulais montrer ce côté de ma personnalité », a affirmé Aya.
Avec un catalogue qui cumule plus de 6 milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming, Aya Nakamura est l’artiste française la plus écoutée au monde. Évoquée par le New York Times, Forbes ou encore en collaboration avec le jeu vidéo Fortnite, Aya Nakamura multiplie les réussites à l’international et compte plus de 20 millions d’abonnés sur ses réseaux sociaux.
‘Le style Aya’ a depuis traversé les frontières mélangeant sonorités, argot et onomatopées, ce qui lui confère un style bien particulier. « Je fais du Aya. J’arrive à faire de la pop, demain, je fais du zouk, mais ça reste la même manière de chanter. C’est aussi mon phrasé qui fait que c’est du ‘Aya’ ”, a dit l’artiste.
Très critiqué en France, il lui a fallu un succès international pour qu’elle soit autant reconnue dans l’hexagone, aujourd’hui la chanteuse est considéré comme l’une des plus grandes artistes de son temps.
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