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Journée mondiale des droits de la femme : l’accès au numérique au coeur des discussions au PNUD

“Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”, c’est le thème retenu pour célébrer la journée mondiale des droits de la femme de cette année. Et pour marquer l’occasion, le PNUD (Programme des nations unies pour le développement) a organisé un panel rassemblant quatre femmes évoluant dans différents secteurs pour partager leurs expériences.

“Lorsqu’elles regardent les statistiques, lorsqu’elles regardent au niveau des entreprises et qu’elles voient que l’ascension des femmes dans ces boîtes-là est assez lente, elles voient que la plupart des dirigeants sont des hommes peut-être que là aussi ça démotive, ça pousse les femmes à se dire que ce n’est pas une carrière pour moi”, a expliqué la panéliste Amy Sarr Fall, directrice d’Intelligences Group.

Amy Sarr Fall, Directrice de Intelligences Group

Elle milite pour l’éducation des jeunes filles et leur insertion dans les sections scientifiques. “Je pense que c’est là où il y a un rôle à jouer, un travail à faire à la base. Au-delà de montrer les opportunités, qu’on donne des opportunités aux jeunes femmes et qu’elles se disent qu’elles ont une place à conquérir”, a-t-elle ajouté.

Adja Aminata Mbengue, cofondatrice Sénégal drone académie estime qu’il n’y a pas de limites à ce que la femme peut faire et qu’au fil des années, elles comblent l’écart qui existe entre elles et les hommes dans le domaine numérique parce que “c’est un secteur qui donne la chance à tout le monde”. “Nous par exemple, nous faisons la promotion d’un programme qui vise les vies secondaires et surtout les jeunes filles”, a-t-elle dit.

Adja Aminata Mbengue, Cofondatrice Sénégal drone académie

“Les femmes ont de plus en plus cette envie de s’accrocher, de faire leurs preuves et de montrer qu’elles sont capables d’innover et qu’elles sont capables également d’apporter leurs touches”, a ajouté Mme Mbengue.

Pour Odile Barry, vice-présidente de Festic, il faut accompagner les jeunes femmes, les mettre en relation et les aider. “Pour nous aujourd’hui le fait de pouvoir accompagner ces jeunes filles-là, ces élèves depuis la classe de 3e jusqu’à la terminale, pour nous, c’est une façon de pouvoir leur dire “oui vous pouvez y arriver”. Mais avant ça il y a tout un travail de développement personnel, mais également de partage de ‘role models’”, a-t-elle dit.

Odile Barry, Vice-présidente de Festic

Les participantes ont salué les initiatives de femmes qui apprennent à coder aux jeunes et plaidé pour un enseignement de l’informatique très tôt dans les écoles et surtout aux filles en milieu rural parce que “là où il n’y a pas Internet, il ne peut pas y avoir de connexion, de connectivité et donc il y a un risque d’exclusion”, a affirmé Mme Fall. Il faut donc avancer “ensemble” pour un monde plus juste entre les sexes notamment dans le secteur numérique.

Des participants au panel
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