Des combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et le M23 ont éclaté alors que devait débuter ce 30 mars le retrait des rebelles dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ces affrontements ont anéanti les accords déjà ficelés par un cessez-le-feu établi en février et qui n’a jamais été respecté dans le fond.
Cette date avait été décidée par les chefs d’état-major de la force est-africaine (EAC) le 5 février dernier et avait été validée lors de discussions en marge du sommet de l’Union africaine en Éthiopie. Pour eux, ce retard est surtout dû au délai pris dans le déploiement des contingents ougandais et sud-soudanais qui doivent aider dans l’occupation des zones libérés par le M23.
Le cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur le 7 mars pour apaiser la tension n’a jamais été respecté dans le fond. La rébellion, soutenue par le Rwanda selon les Nations unies, est encore visible dans une partie de la province du Nord-Kivu. C’est donc un nouvel échec du plan de retrait des rebelles du M23 dans le pays.
Cette présence du M23 dans l’Est a fait monter la tension entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir la rébellion. Des accusations démenties par Kigali.
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