Le 14 novembre, l’armée malienne annonce avoir pris position dans Kidal, bastion des mouvements séparatistes. « Les FAMa (forces armées maliennes) ont pris position dans la ville de Kidal ce mardi », a dit l’état-major sur les réseaux sociaux. « Aujourd’hui, nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal », a déclaré le colonel Assimi Goïta dans un message lu au cours d’un flash spécial à la télévision nationale malienne.
Dans un communiqué signé par son porte-parole, Mohamed Elmaouloud Ramadane, le Cadre stratégique permanent (CSP), qui regroupe les principaux groupes armés indépendantistes, confirme avoir quitté sa ville-bastion.
« Les forces armées de l’Azawad, regroupées au sein du CSP-PSD ont durant plusieurs jours stoppé l’avancée du raid [de l’armée malienne] lui infligeant des grandes pertes humaines et matérielles avant de se retirer de la ville pour des raisons estimées stratégiques pour cette phase de combats », peut-on lire dans le document.
Des combats avaient éclaté le week-end dernier entre les forces armées maliennes, épaulées par leurs alliés russes de Wagner, et les mouvements séparatistes qui avaient repris le contrôle du camp militaire de Kidal depuis le départ précipité des forces onusiennes.
Ce succès symbolique marque une étape importante pour les dirigeants militaires qui ont pris la direction de ce pays à l’issue d’un Coup d’Etat en 2020 et ont fait de la souveraineté territoriale leur principal objectif, Kidal étant un foyer historique des insurrections indépendantistes.
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