Ce lundi, a eu lieu à Dakar la 2ème édition du colloque international sur l’autonomisation des femmes en Afrique de l’ouest.
Cet évènement dont le thème central est « Femme, travail de soins non rémunérés et transition verte en Afrique de l’ouest » est organisé par le CRES, le consortium pour la recherche économique et sociale, en collaboration avec le CRDI, le centre de recherches pour le développement international, l’organisation des Nations unies pour les femmes ainsi que le ministère de la Femme, de la Famille et de la protection des Enfant.
Cette rencontre est d’une importance supérieure selon les organisateurs dans la mesure où le développement ne peut avoir lieu sans l’implication des femmes, « On ne peut pas se développer en ignorant la moitié de la planète et c’est pour cela que pour parler de développement équitable et inclusive, il faut considérer les femmes et les filles faisant partie entière de ce développement », a affirmé Marie Gloriose Ingabire, directrice régionale du centre de recherches pour le développement international.
Pour l’autonomisation des femmes en Afrique de l’ouest, l’enjeu n’est qu’économique mais elle englobe un certain nombre de facteurs pour l’aboutissement des objectifs. D’après la la Macro-économiste, et par ailleurs directrice du genre à l’UEMOA, Dr Barbara Ky « Pour l’autonomisation économique des femmes, cela ne se pose pas uniquement en terme d’investissements, il y a un aspect essentiel sur lequel la commission de l’Union monétaire ouest-africaine a accès ces efforts, c’est l’aspect de l’institutionnalisation du genre».
Pour le Directeur du CRES, le consortium pour la recherche économique et sociale, le professeur Abdoulaye Diagne « le plus important, c’est l’effort qu’on fait au quotidien pour atteindre la cible même si l’on n’y parvient pas, que des progrès soient fait pour que les femmes puissent être autonomes dans tous les domaines».
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