La mort en détention de l’opposant russe Alexeï Navalny a provoqué une vague de réactions sur la scène internationale. Pour le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, il n’y a aucun doute : « la Russie est responsable de cette situation ».
« Sa mort dans une prison russe, la fixation sur un seul homme, et la peur qu’il engendre ne font que souligner la faiblesse et la corruption au cœur du système que [Vladimir] Poutine a construit » a réagi le secrétaire d’État américain.
En Europe, le président du Conseil de l’UE, Charles Michel a tenu à rendre hommage à un homme qui « s’est battu pour les valeurs de liberté et de démocratie ». « L’Europe tient le régime russe pour seul responsable de sa mort tragique », a ajouté le belge.
Emmanuel Macron a quant à lui décrit un sombre tableau de ce qu’il nomme la ‘’Russie d’aujourd’hui’’ où l’on ’’met les esprits libres au goulag et on les y condamne à la mort’’.
Des accusation »absolument inacceptables »
Face à ces critiques, la réaction russe ne s’est pas faite attendre. Selon le Kremlin, les accusations occidentales sur la mort de Navalny sont « absolument inacceptables ». Il assure ne pas savoir dans l’immédiat la cause du décès de l’opposant.
« Il n’y a aucune information sur la cause du décès et pourtant de telles déclarations se succèdent », a déploré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes.
L’opposant russe de 47 ans Alexeï Navalny est mort vendredi 16 février en prison qu’il y purgeait une peine de 19 ans pour « extrémisme ». Une mort qui survient quelques années après un empoisonnement qui a failli lui couter la vie.
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