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Guerre Israël-Hamas : l’Afrique du Sud affiche clairement sa position

Le conflit Israélo-Palestinien divise le monde, l’histoire des blocs ne s’arrêtent pas qu’aux deux guerres mondiales (1914-1918, 1939-1945), ou encore à la période de la guerre froide, les relations internationales se prolongent et sont palpables à chaque fois qu’une crise se déclenche entre deux nations soutenues par des puissances d’intérêts divergents.

Le cas de cette guerre sanglante et meurtrière entre l’Israël et la Palestine, qui a déjà comptabilisé plus de 10 000 morts, en est une preuve palpable vu que les occidentaux à l’instar des États-Unis et la France n’ont pas hésité une seule fois à manifester leurs soutiens indéfectibles à l’État Hébreu, condamnant sans détour l’attaque du Hamas qu’ils ont qualifié « d’actes terroristes ».

La Russie et la Chine n’ont pas tardé à réagir dénonçant l’implication de l’Amérique dans cette guerre du Moyen-Orient, qui selon eux, est déloyale.

En Afrique, la vague d’indignation à l’égard des agissements du Tsahal sur des civils à Gaza, était peu manifeste à l’image du Sénégal qui avait en premier lieu condamné l’attaque du Hamas sur Israel tout en appelant au calme, mais l’Afrique du Sud avec ouvertement a affiché un soutien total aux Palestiniens.

D’ailleurs, le lundi – novembre 2023, le gouvernement Sud-Africain a rappelé ses diplomates en poste en Israël pour des consultations, pour « signaler » son « inquiétude » face aux bombardements israéliens meurtriers à Gaza.

Il a également critiqué les prises de position de l’ambassadeur israélien en Afrique du Sud, dénonçant ses « remarques désobligeantes » à l’égard de ceux qui s’opposent « aux atrocités » commises selon lui par le gouvernement israélien.

Cyril Ramaphosa, « fervent défenseur » de la cause Palestinienne

Dans une vidéo postée sur X, ancien Twitter le samedi dernier, le président Sud-Africain, arbore un keffieh, symbole du patriotisme palestinien dans une manifestation en soutien à Gaza. « La principale issue pour résoudre le conflit palestino-israélien est de mettre en œuvre la solution à deux États et d’établir un État palestinien indépendant », a-t- il affirmé avant de présenter des condoléances aux familles éplorées : « Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes civiles tombées des deux côtés, lors des récents affrontements ».

Ce pays pouvait-il vraiment déroger à la règle dans la mesure où la Russie, la Chine, le Brésil et l’inde de manière directe ou par ricochet soutiennent le peuple palestinien, l’Afrique du sud, étant une pièce du puzzle dans le BRICS (Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et Afrique du Sud), pouvait difficilement s’extirper du lot en ayant une position autre que ceux de ses alliés.

Confortant la thèse selon laquelle, la troisième économie Africaine défend bec et ongle le Palestine, la cheffe de la diplomatie sud-Africaine, Naledi Pandor, a déclaré que : « si nous sommes fidèles à notre histoire, nous devons nous lever et faire savoir que les actions contre le peuple palestinien sont injustes, intolérables, et que nous ne ferons pas semblant de l’accepter ».

En terre Africaine, après la Tunisie qui a eu à organiser une marche dans l’étendue du territoire pour dénoncer la guerre à Gaza, les sud-Africains ne sont pas en reste dans cette lutte afin de compatir à la peine qu’est en train de vivre les habitants du pays Arabe.

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