Une semaine après le massacre de Zaongo, village situé au centre-Nord du Burkina Faso qui a fait une ‘’centaine de morts’’ selon les informations fournies par Jeune Afrique, les autorités burkinabè ont officiellement communiqué lundi à ce sujet.
Selon un bilan provisoire communiqué par le procureur du Faso, Simon Gnanou, ces tueries perpétrées le 5 novembre dans le village de Zaongo ont fait 70 victimes, « essentiellement des enfants et des personnes âgées ». Il précise que « les auteurs des atrocités demeurent pour le moment inconnus ».
Dimanche, l’Union européenne avait évoqué ce massacre et un possible bilan d’une centaine de morts, appelant les autorités de Ouagadougou à « faire toute la lumière » sur celui-ci.
Le gouvernement américain, par la voix de la responsable des Affaires africaines au département d’État américain, Molly Phee, avait pour sa part condamné cette « attaque dans les termes les plus forts » et demandé l’ouverture d’une enquête.
Déjà en avril dernier, à Karma, dans le nord du Burkina Faso, un autre massacre avait eu lieu. À l’époque, 136 personnes avaient été tués par des hommes en uniformes. Le gouvernement de transition avait alors diligenté une enquête. Le résultat de cette enquête n’est toujours pas connu.
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