Les candidats malheureux à la Présidentielle ne décolèrent pas après avoir vu leurs parrainages invalidés. Constitués en collectif dénommé les « spoliés du parrainage », Abdourahamane Diouf et Bougane Gueye ont organisé une conférence de presse jeudi pour dénoncer, des « irrégularités » dans le processus de contrôle des parrainages.
Dans une démonstration faite par son informaticien, le leader du parti Awalé, Abdourahmane Diouf, a apporté les preuves de ce qu’il juge être un ‘’sabotage’’ de son fichier de parrainage avec la présence du symbole ‘’Â’’, à la fin des noms de ses nombreux parrains.
« Nous avons travaillé dur pour obtenir nos 46000 parrains que le Conseil constitutionnel a rejeté sans aucun fondement. Ceux qui disent que c’est un problème de représentativité qui nous a bloqués n’ont rien compris car au second tour, on a déposé plus de 18000 parrains. Malheureusement, les ‘’Â’’ de la honte ont été injectés sur mon logiciel pour nous écarter de la course », peste le candidat malheureux à la Présidentielle.
Toutefois, l’ancien de Rewmi, parti d’Idrissa Seck, ne compte pas croiser les bras face à ce qu’il qualifie d’injustice. Il annonce le dépôt d’un recours devant le Conseil constitutionnel. Une procédure que son compère du jour Bougane Gueye ne compte pas enclencher. Il estime que depuis 2019 il fait des recours « sans suite ».
Le leader de Gëm sa bopp, d’annoncer cependant que « lorsque la liste définitive des candidats à la présidentielle de février 2024 sera connue, nous déciderons qui soutenir. J’ai dit à des collaborateurs que la décision de nous recaler est déjà prise. On sera éliminé et on sera éliminé sur des doublons ».
La liste définitive des candidats à la Présidentielle sera connue le 20 janvier prochain. 21 candidats ont validé la première étape, celle des parrainages, sur les 93 qui avaient déposé leurs dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.
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