La question de la libération d’Ousmane Sonko et du candidat à la Présidentielle Bassirou Diomaye Faye, tous deux respectivement président et secrétaire général de l’ex pastef, a été soulevée ces derniers jours, alors qu’une vague de libération de détenus dits politiques, a été notée.
Selon Me Aissata Tall Sall, garde des sceaux, ministre de la justice, leur libération provisoire pourrait avoir lieu mais « en fonction des éléments objectifs » qu’il y a dans leur dossier.
« La seule chose que je peux dire les concernant, c’est que ce que nous sommes en train de faire [la vague de libération Ndlr], on ne le fait pas de façon massive pour notre bon vouloir ou à la tête du client. Nous le faisons parce qu’il y a des dossiers qui s’apprécient au cas par cas en fonction des éléments objectifs qu’il y a dans le dossier », a déclaré Me Sall lors d’une conférence de presse organisée mardi pour évoquer l’actualité judiciaire.
« La candidature n’est pas une condition de liberté provisoire »
À la question de savoir si un autre lot de dossiers sera examiné dans les prochains, « certainement oui », a répondu Mme le ministre. « Mais cela ne veut pas dire libération de tout le monde » précise-t-elle.
Revenant précisément sur le cas Diomaye Faye, candidat à la Présidentielle et actuellement en détention, un fait inédit au Sénégal, la garde des sceaux reconnait que « la démocratie du Sénégal ne souhaite qu’aucun politique, encore moins un candidat, ne soit en prison ». Toutefois, ajoute-t-elle, « il faut savoir que le candidat était déjà en prison avant d’être candidat ».
« La candidature n’est pas une condition de liberté provisoire. La mise en œuvre c’est lorsque les procureurs vont s’assurer que les conditions sont réunies pour qu’il soit libre. Quand on en arrivera là, il n’y a pas de problème, la liberté sera accordée » a confié Me Aissata Tall Sall.
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