Les travaux des différentes commissions mises en place à l’occasion du dialogue national se sont tenus ce mardi 27 février. Deux commissions ont été créées dont une, avec à sa tête le ministre de l’intérieur Sidiki Kaba, qui a pour objectif de proposer une date pour la présidentielle.
D’après les informations révélées par les différentes parties prenantes à l’issue de la journée de travail qui s’est tenue à huis clos, la date du 2 juin a été proposée pour la tenue du scrutin.
« La commission date et gestion de la transition a, à quasi-unanimité de ses membres, décidé de retenir la date du 2 juin. Il restera à voir comment par quel mécanisme il va falloir régler la question de la participation des candidats », a confirmé à l’APS, Babacar Gaye, un de ses membres.
L’autre commission, dirigée par le ministre des affaires étrangères Ismaila Madior Fall au nom du ministre de la justice, devait réfléchir sur les modalités liées à la période de transition après le 2 avril, qui marque la fin du mandat de Macky Sall.
Un consensus n’a pas été trouvé, mais selon Mayoro Faye, membre de cette commission, la tendance qui s’est dégagée, à la majorité, est que le Président Macky Sall reste au pouvoir jusqu’à l’élection de son remplaçant.
« Pour qu’il n’y ait pas une rupture dans le fonctionnement des institutions, on s’est référé à l’article 36-2 de la constitution qui prévoit que le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur » a déclaré le membre du PDS au micro du site Senegal7 à la fin des travaux.
Le Chef de l’Etat a réitéré, lors de l’ouverture du dialogue, sa volonté de rendre le pouvoir au lendemain de cette date.
La décision finale sera prise par lui même, qui a aussi fait savoir qu’il allait se référer au Conseil constitutionnel si un consensus n’est pas trouvé à l’issue du dialogue.
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