Au Togo, la commission électorale a rendu les résultats de la législative du 29 avril. Elle donne le parti du pouvoir l’Union pour la république (Unir) vainqueur avec 108 sièges des 113 à pourvoir à l’Assemblée.
Ce résultat confirme les tendances annoncées avant la proclamation officielle des résultats. Il est aussitôt contesté par l’opposition qui estime que le scrutin souffre d’assez d’irrégularités.
« Nous n’avons jamais imaginé que les fraudes pouvaient atteindre une telle ampleur », affirme le président des FDR, Maître Paul Dodji Apévon.
« Au regard de ce que nous avons vécu, en tant que candidat, en tant que chef de parti, ce que nos candidats, nos militants, nos délégués ont vécu sur le terrain, je vous assure honnêtement qu’on ne peut pas appeler ça une élection dans un pays normal, a-t-il dénoncé au micro de Rfi.
À l’opposé, le camp du pouvoir n’a pas tari de réponse. Le conseiller politique du président de la République togolaise a répliqué aux accusations de fraude de l’opposition. « L’opposition, s’ils avaient été dans la dynamique de l’unité, aurait eu un nombre conséquent de sièges » a déclaré Pascal Bodjona, conseiller politique du président de la République togolaise.
En attendant d’éventuels recours, les regards sont désormais tournés vers la cour constitutionnelle qui va confirmer ou non ces résultats.
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