Le bilan de la frappe d’artillerie qui avait atteint, vendredi dernier, le camp de déplacés de Mugunga, à l’ouest de la ville de Goma dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est passé de 9 à 35 morts, ont indiqué les autorités, près d’une semaine après le drame.
« Les victimes supplémentaires sont des blessés qui ont succombé à leurs blessures », a déclaré le ministre congolais des Affaires sociales Modeste Mutunga, s’adressant aux médias après un entretien avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu dont Goma est le chef-lieu.
Le Rwanda désigné responsable
Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a réuni les ambassadeurs accrédités à Kinshasa pour les tenir au courant que la RDC avait saisi le Conseil de sécurité de l’ONU contre le Rwanda.
« Nous venons de saisir le Président du Conseil de sécurité », a déclaré Lutundula accusant le Rwanda de crimes de guerre, de violation du droit international et de tentative de génocide.
Selon le ministre des Affaires étrangères, « Kigali prépare un génocide sournois des Hutus dans l’Est de la RDC ». Les États-Unis avaient également désigné Kigali comme responsable de cette attaque. Des accusations que les autorités rwandaises avaient qualifié « d’absurdes ».
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