La Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (Monusco) entame son retrait du pays ce mercredi 28 février. Après 25 ans de collaboration sur le plan sécuritaire, le départ des Casques bleus a été approuvé en décembre par le Conseil de sécurité des Nations unies, malgré la reprise des violences à l’Est de la RDC.
Présente dans les zones les plus instables de la région, à savoir le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et l’Ituri, la Monusco (ex-Monuc) compte environ 15 000 Casques bleus. Son retrait se fera de façon échelonnée en trois étapes conformément à l’accord trouvé entre l’ONU et le Gouvernement.
Pour la première phase, le premier contingent composé de militaires et de policiers partira du Sud-Kivu d’ici le 30 avril, et le 30 juin pour sa composante civile. Ce repli de la force onusienne de ses bases dans les provinces se fera avant fin mai.
Après son départ, ses bases ainsi que le dispositif militaire seront légués aux forces nationales de sécurités congolaises. La base de Kamanyola, située près des frontières burundaise et rwandaise, sera la première à être remise à la police nationale (PNC).
Ce départ des casques bleus du pays est la réponse à la demande des populations et du gouvernement qui l’ont jugé inefficace alors que les violences se multiplient dans plusieurs régions du pays notamment au nord et au Sud-Kivu.
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